Les collectivités ont désormais, dans le cadre du service public de gestion des déchets, l’obligation de proposer à leurs administrés un moyen de trier leurs biodéchets, afin de produire du compost ou du biogaz.
Qu’est-ce qui doit changer à compter du 1er janvier 2024 ?
Au 1er janvier 2024, les collectivités doivent avoir mis à disposition des habitants une solution pour trier leurs déchets organiques, afin qu’ils ne soient plus jetés dans la poubelle classique mais à part pour être valorisés.
Quels déchets doit-on trier ?
En pratique, ce sont les déchets alimentaires, qu’il s’agisse de restes de repas, de préparation de repas ou de produits périmés non consommés. Épluchures de fruits et légumes ( y compris peaux d’agrumes et fanes), coquilles d’œufs écrasées, os, arêtes de poisson, ou encore marc de café. Également fleurs coupées et plantes d’intérieur.
Les biodéchets, ce sont aussi les déchets verts du jardin : tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies.
Le compostage devient-il obligatoire pour tous ?
La règle est la même pour tous : les biodéchets ne doivent plus être jetés avec les ordures ménagères à la poubelle. Chaque foyer devra mettre en place une solution de tri à la source, que ce soit un bac à compost personnel ou un bac de tri. Mais c’est aux collectivités territoriales de mettre à disposition des particuliers des solutions leur permettant d’effectuer ce tri sélectif : composteurs individuels ou collectifs, bornes de tri, ou collecte en porte-à-porte.
Remarque : Certaines communautés de commune ont anticipé la loi en fournissant des sacs compostables verts, qui sont ensuite collectées de porte en porte.