Le 29 novembre prochain se tient le Black Friday. Depuis son succès dans l’Hexagone amorcé à la fin des années 2010, cet événement se décline dorénavant sur tout le mois de novembre : Black Friday, Cyber Monday, semaine du Black Friday et même Black November… Importé d’outre-Atlantique, il est devenu un jalon du calendrier commercial français, au même titre que les soldes d’hiver et d’été. Mais permet-il aux consommateurs de faire les bonnes affaires annoncées ? À la lumière des chiffres 2023, on peut en douter
Les rabais fleurissent sur Internet comme en boutique à l’occasion du Black Friday, officiellement prévu le vendredi 29 novembre 2024 mais lancé de plus en plus précocement. -50 %, -40 %… les propositions alléchantes ne manquent pas. Pourtant, à regarder de plus près les offres de l’année passée, l’enthousiasme est à consommer avec modération.
Le high-tech : fer de lance des opérations du Black Friday
Si l’on observe par exemple les 17 000 offres de smartphones sur les principaux sites marchands (1) de France relevées au mois de novembre 2023, une large moitié d’entre elles (56 %) affichait des tarifs supérieurs à ceux de la semaine précédente. La baisse restait très mesurée pour l’autre petite moitié. Au global, sur l’ensemble des articles analysés, l’écart de prix au moment du Black Friday était de -1,6 % par rapport à la moyenne de ceux constatés au mois de novembre, soit une remise toute relative.
Côté téléviseurs, les écarts demeurent modestes mais toutefois plus marqués. La réduction moyenne s’établit à -3,7 % par rapport à la moyenne de novembre.